Forêts vivantes ou déserts boisés

de Nicholas Bell, EBF, 10 févr. 2020, publié à Archipel 287

Voici l’intitulé des Assises Nationales de SOS Forêt, organisées les 23 et 24 octobre 2019 au Domaine de Villarceaux près de Paris1.

Elles sont venues à un moment crucial de tournant, où se joue l'avenir des forêts de France. Face aux impacts déjà bien palpables du changement climatique, donnerons-nous la priorité à l’œuvre de la nature et des écosystèmes, c’est-à-dire des forêts vivantes, ou alors à des plantations en monoculture censées mieux assurer l’avenir de nos forêts? Des déserts boisés, aux sombres allées monotones d’arbres serrés avec très peu de biodiversité, où il est rare d’entendre des chants d’oiseaux…

Plusieurs questions ont été abordées lors des Assises, telles que la forêt en tant que bien commun, l’état écologique actuel des forêts, la transformation du bois et les circuits courts au sein de la filière. Dans cet article je n’aborderai que la vaste et complexe problématique de la relation entre forêts et climat qui a été le sujet de la première session. Identifions d’abord trois aspects de cette question. Le premier concerne les impacts du changement climatique que l’on peut déjà observer dans les forêts françaises et le questionnement sur comment renforcer leur résilience, avec quels peuplements et quels modes de gestion. Le deuxième se réfère à l’urgente nécessité d’augmenter la fonction de puits de carbone que possèdent les forêts. Le troisième, enfin, est lié à une autre urgence, celle de la transition énergétique, notamment la place des forêts et du bois dans le mix des énergies renouvelables censées remplacer les énergies fossiles et le nucléaire2.
Selon Raphaël Kieffert, forestier à l’Office National des Forêts (ONF) dans les Ardennes, «sur le terrain, on constate une accélération très brutale des effets du changement climatique. Dans les Ardennes, nous avons été très touché·es par des attaques sur l’épicéa commun par un petit insecte qui s’appelle le scolyte, qui vient percer l’écorce d’un arbre et creuser des galeries en dessous. En six mois, des arbres de 40 mètres de haut peuvent être tués par ces insectes-là. Nous avons beaucoup de plantations d’épicéas, sans alternance avec des feuillus ou d’autres essences résineuses. Des surfaces allant jusqu’à 150 ou même 200 hectares sont complètement ravagées. Le changement climatique, et notamment le réchauffement des températures, ont permis à cet insecte de se développer de manière exponentielle.3»

Certitudes balayées

Pour les forestiers, le défi est énorme et sans précédent. Le fond de la question est de savoir s’il faut faire confiance à la nature et aux écosystèmes, ou alors prévoir des interventions massives de coupes et de plantations. Pour Philippe Canal, porte-parole de l’Intersyndicale à l’ONF, il faut rester modeste. «Nous disons qu’il va falloir observer, il faut accepter d’être ignorant·e. Nous ne savons pas ce que sera le climat même l’année prochaine, dans dix ans… Donc l’urgence, c’est de mettre en place des dispositifs de suivi, de regarder ce qui se passe dans nos peuplements, d’observer les réactions, de voir ce qui résiste le mieux, en termes d’essences, mais aussi en termes de type de peuplement, que ce soit des plantations ou des peuplements issus de régénération naturelle. Nous pensons que l’écosystème apportera un certain nombre de réponses, de solutions, mais il faut lui laisser le temps de s’exprimer. Pour nous, il est clair qu’il ne faut pas rentrer dans le mythe de l’essence miracle qui vient d’Afrique du Nord ou d’ailleurs et qui serait plantée d’une manière artificielle. Il faut plutôt développer plusieurs types de peuplements, une variété de réponses, sans se lancer à planter de manière industrielle. Les gens qui préconisent des plantations à partir d’essences exotiques dont on ne sait pas si elles tiendront ou pas, veulent faire fonctionner le monde de l’entreprise, les pépiniéristes. Ca peut aussi être la demande d’une certaine industrie qui veut des produits rapidement pour son activité, mais tout ça est extrêmement hasardeux. Il faut être dans la sagesse et prendre son temps. Nous sommes entré·es dans un nouveau monde. Nous ne pensons pas que ce que nous vivons actuellement soit une crise, car cela sous-entendrait qu’après il y aura un retour à l’équilibre. Nous voyons bien que les choses se multiplient, s’aggravent. C’est un emballement auquel nous sommes en train d’assister. Aujourd’hui, au niveau européen, l’impact de ce qui se passe d’un point de vue sanitaire est le même que lors des tempêtes de 1999, sauf qu’une fois que le vent a arrêté de souffler, les choses en restent là. Ce qu’on voit aujourd’hui ne va pas s’arrêter. Il y a des essences qui mettent deux ou trois ans avant de commencer à dépérir après un incident climatique. Donc il vaut mieux rester dans l’esprit de nos fondamentaux, c’est-à-dire imiter la nature, hâter son œuvre à la limite, mais certainement pas jouer aux apprentis sorciers sur la base d’hypothèses futures de climat qu’on ne connaît pas. Cela reviendrait à jouer à la roulette au casino. Il faut remplir notre première mission, celle de maintenir l’état boisé parce qu’il amène la protection de l’eau, la fixation du carbone, la protection de la biodiversité, ça évite que le terrain glisse, ça protège les sols et les gens.»

La bataille des scénariis

Le problème est que cette approche est loin de jouir d’un consensus au sein de la filière forêt-bois ou chez les chercheur·euses et les décideur·euses politiques. Une véritable bataille s’engage pour définir comment gérer nos forêts dans l’avenir. Quel mode de gestion et quels peuplements assureront le meilleur bilan carbone et ainsi contribueront à atténuer le réchauffement climatique? En France les forêts séquestrent actuellement environ 20% des émissions de gaz à effet de serre. Lors des Assises nationales de SOS Forêt, Gaëtan du Bus, docteur en sciences, expert forestier indépendant dans l’Aude et initiateur du Réseau pour les Alternatives Forestières (RAF)4, a présenté son rapport «Gestion forestière et changement climatique» qui sera publié en décembre par les associations Canopée et Fern5. L’un des objectifs principaux de ce rapport est d’apporter une réponse scientifique et argumentée à une étude plutôt inquiétante publiée par l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) en juin 20176. Les calculs sont très complexes et difficiles à comprendre pour le commun des mortels - heureusement les auteurs prévoient de publier une synthèse plus abordable. «Cette étude de l’INRA fait un peu autorité aujourd’hui parmi les pouvoirs publics. Elle leur plaît beaucoup, mais elle plaît bien moins aux associations environnementalistes et à Pro Sylva et elle ne me plaît pas du tout. Elle présente trois scénarios. D’abord un scénario extensification, c’est-à-dire en gros que les fonctions écologiques et sociales prennent de l’ampleur, on diminue progressivement les prélèvements, on stocke plus de bois en forêt dont la gestion n’est pas industrialisée. Il y a un scénario dynamique territoriale, selon lequel chaque territoire choisit dans quel sens il va, chacun fait sa filière à lui, décentralisée. Et puis il y a un scénario intensification qui serait piloté par une volonté publique nationale claire, subventionnée, par l’Etat, basée sur deux principes: avec la transition énergétique on aura besoin de plus de bois matériel et énergie, et il faut réagir vite au changement climatique.» Les auteurs du rapport de l’INRA optent clairement pour ce troisième scénario. Pour Gaëtan du Bus, «ce qui est contestable, c’est comment cela se traduit en chiffres, la quantité réelle de bois récolté, et la conséquence pour les écosystèmes. C’est une vision du changement climatique qui est extrêmement pessimiste. C’est vrai qu’on voit des forêts mourir. Je suis dans une région, l’Aude, qui est très soumise au changement climatique. Je gère beaucoup de plantations et de forêts à basse altitude. Je les vois dépérir, c’est dur à voir, mais au fil des années, je me suis habitué à repérer ce qui est vraiment condamné et ce qui ne l’est pas et à chercher les signes d’espoir. Il y a souvent plus de signes d’espoir qu’on le croit. Je n’hésite pas à parler d’une forme de pollution de l’imaginaire quand on s’imagine d’avance que de toute façon, ça va mourir. C’est un peu ce que fait l’INRA. Il se met dans un scénario de dépérissement massif de la forêt française et déclare que puisque ce dépérissement va s’accélérer pour tous les peuplements, il faut absolument anticiper et remplacer les forêts qui, selon lui, vont mourir par des plantations d’essences choisies, adaptées, avec la croyance assez irrationnelle que l’humain est capable de sélectionner les provenances génétiques des essences dont il est sûr qu’elles ne dépériront pas autant que les forêts en place».

La force de la nature

Vincent Magnet est aussi technicien forestier et membre du RAF. Il vit sur le plateau de Millevaches dans le Limousin. «Ce que je sais, c’est que la nature a une force et une ingéniosité qu’on n’a pas encore égalées, et qu’on est toujours très présomptueux de vouloir encore une fois régler un problème qu’on a certes nous-mêmes créé mais en se croyant plus malin·es que les écosystèmes. Nous avons encore besoin d’observation des milieux forestiers, de compréhension à plusieurs échelles, à celles des peuplements et des massifs. De toute façon l’espèce miracle n’existe pas, contrairement à ce que voudraient nous faire croire certains intensifs de la filière bois. Il faut donc faire avec l’héritage du passé auquel on fera éventuellement quelques enrichissements d’espèces qui nous semblent adéquates, mais pas de manière uniforme». Même si Vincent Magnet constate une perte de culture forestière et de savoir-faire, il «pense qu’on pourrait facilement retrouver ça, pour autant que l’économique et la pression des actionnaires, du marché du bois et de la filière, nous laissent le temps. Le problème majeur est qu’on simplifie tout à l’extrême par manque de temps. On ne donne pas le temps aux gens de se former, de comprendre. Il faut que le business aille vite, il faut produire trois espèces, pas quinze, il faut planter et pas attendre que la nature fasse son œuvre. Pour moi la donnée majeure est de donner le temps au temps et de ne pas céder à la panique».

Associations forestières

Dix jours après les Assises, le 3 novembre, l’association européenne Longo maï a organisé à Bâle, en Suisse, une rencontre sur la forêt. Parmi les intervenant·es se trouvait Ernst Zurcher, ingénieur forestier suisse, chercheur et professeur spécialisé sur de nombreuses questions touchant aux forêts et aux caractéristiques du matériel bois. Dans son exposé, il a expliqué la différence fondamentale entre une vraie forêt mélangée et une plantation. «Une forêt qui se régénère naturellement, qui s’implante spontanément lorsqu’on lui laisse la place, crée des associations forestières. Ce n’est pas un mélange de plantes au hasard. Il y a des plantes qui vont très bien ensemble et d’autres qui s’évitent plutôt. On appelle cela la sociologie végétale. Ces forêts-là fonctionnent d’une manière extrêmement intéressante. Il y a autant de biomasse souterraine que de biomasse visible. Les racines, la matière vivante, mais aussi les racines qui meurent, comme les feuilles qui tombent, c'est de la matière organique qui va se décomposer, qui va donner lieu à la vie organique, à des bactéries, des insectes, des champignons. Tout cela fonctionne d’une manière complémentaire, selon le principe de la symbiose, de la synergie, qui est très important pour la vie des sols. Des arbres à racines profondes vont, en temps difficile et sec, chercher de l’eau en profondeur, on appelle cela l’ascenseur hydrique. Ils vont amener de l’eau en surface pour leurs racines plus superficielles, et ces racines vont transpirer. C’est comme une pluie souterraine qui va humecter le sol et ainsi profiter aux racines superficielles d’autres espèces. Chimiquement il y a aussi une complémentarité, la chimie du chêne est différente de celle du tilleul par exemple.» Ernst Zurcher a néanmoins précisé qu’il faut s’intéresser aux plantations et tout mettre en oeuvre afin de les transformer petit à petit, avec beaucoup de patience, en forêts mixtes. Lors de sa présentation à Bâle, il a évoqué une expérimentation qui comparait un peuplement de chênes pur, un peuplement de tilleuls pur et un peuplement mélangé de chênes et de tilleuls. Le résultat est bien meilleur pour les deux essences lorsqu’elles sont mélangées, les arbres ayant poussé entre 20 % et 30 % de plus que ceux en monoculture. «Que fait-on avec un peuplement pur? En isolant une espèce, on la sépare de tous les partenaires possibles qui seraient prêts à travailler avec cette espèce. On la plante à un endroit donné, à un moment donné. Ces jeunes plants auront leurs racines au même niveau et chercheront la même chose au même endroit, la même eau, les mêmes sels minéraux et oligoéléments. Un tel peuplement mono-spécifique est programmé pour être carencé, parce que les arbres doivent tous chercher la même chose et ne pourront pas en trouver suffisamment. Une telle forêt est programmée pour devenir chétive, malade, c’est pour cela qu’on a besoin d’engrais et de pesticides pour que cela fonctionne, parce que ces plantes n’ont pas la vitalité des plantes en mélange. Ici on a remplacé un système de partenariat et de symbiose par un système de concurrence pure. Ces plantations souffrent aussi plus de stress hydrique parce qu’elles sont beaucoup plus dans un combat pour l’eau que des forêts naturelles.»

Reboiser, mais comment

Vu le niveau inquiétant de l’impact du réchauffement climatique, il est maintenant établi que même un arrêt total des énergies fossiles ne suffira pas à limiter la hausse de température à moins de 2°. C’est pourquoi il existe de très nombreux plans de reboisement massif afin d’augmenter la séquestration de carbone, certains évoquant des trillions d’arbres plantés partout à travers la planète. Cette question mériterait un article à elle seule. On y trouve le meilleur et le pire. Il existe un certain engouement citoyen, souvent sans discernement ni connaissance. Beaucoup sont attirés par des appels à planter des arbres, qui oublient de préciser qu’il faut surtout protéger les forêts mélangées existantes et empêcher la destruction de telles forêts dans des régions telles que le Morvan en Bourgogne, remplacées par des plantations de résineux. Derrière certains méga-projets de plantation se cachent des multinationales telles que Total ou Shell qui prévoient d’immenses surfaces de plantations monospécifiques à courte rotation destinées à satisfaire l’appétit croissant du secteur énergétique basé sur la biomasse. Par contre, d’autres préconisent des forêts mélangées intercalées dans les zones agricoles.
Ernst Zurcher: «En Suisse, la loi nous oblige à gérer la forêt en tant que système naturel. La plantation n’est pas du tout promue par la loi forestière. Les bois récoltés provoquent une dynamisation de la forêt. Une forêt naturelle gérée d’une manière dynamique, en dosant la manière de prélever, fait de la forêt une pompe à carbone. Une forêt jardinée est le seul système qui soit productif sur le long terme puisqu’il n’a pas besoin d’intrants. Chez nous, la loi interdit l’utilisation d’engrais et de pesticides en forêt. Cette foresterie-là doit devenir l’option pour ces grands reboisements qui doivent être mixtes pour ensuite avoir un fonctionnement très diversifié, avec toute la faune et la flore qui appartiennent à cette forêt. La forêt naturelle est le dernier refuge de la faune et de la flore sauvages, c’est le pool génétique de toute la biodiversité. Lorsqu’elles se reconnectent ensuite avec les zones qui restent ouvertes, agricoles, c’est toute cette force de croissance et la force de la faune qui vont pouvoir irradier dans les zones cultivées. Les opinions publiques ne veulent plus qu’on empoisonne la terre avec des pesticides. On ne veut plus que les insectes et les oiseaux disparaissent et on se rend compte qu’on a besoin de passer à une agriculture organique et ça fonctionnera grâce aux arbres.» Les forêts de notre planète sont un bien commun, c’est à nous toutes et tous de veiller à ce qu’elles restent ou deviennent vivantes. Les plantations monospécifiques, ou déserts boisés, ne peuvent pas être qualifiées de forêts. Elles sont à proscrire.

  1. Le compte-rendu des Assises sera publié sur le site https://www.sosforet.org
  2. Dans cet article, je n’aborderai pas cet aspect, ayant déjà dénoncé à plusieurs reprises la très forte expansion de la production industrielle d’énergie à partir de la biomasse, notamment d’arbres coupés à cette fin. Rappelons juste que brûler du bois au lieu du charbon est totalement contre-productif. De nombreuses études récentes démontrent que la combustion du bois provoque plus d’émissions de CO2 que celle du charbon, et la fameuse «neutralité carbone» vantée par l’industrie et par certains pouvoirs publics est un mythe. Voir «Gardanne et la planète» et «La biomascarade continue» sur https://blogs.mediapart.fr/nicholas-bell/blog.
  3. Toutes les citations dans cet article sont des extraits d’entretiens réalisés aux Assises (sauf dans le cas d’Ernst Zurcher rencontré à Bâle) par Radio Zinzine qui a ensuite diffusé une série de trois émissions «Forêts vivantes ou déserts boisés»: https://www.radiozinzine.org
  4. https://www.alternativesforestieres.org
  5. https://www.canopee.asso.fr et https://www.fern.org
  6. «Quel rôle pour les forêts et la filière forêt-bois françaises dans l’atténuation du changement climatique», dont les coordinateurs étaient Jean-François Dhôte et Alice Roux.

Contre les coupes rases dans le Morvan

La colère gronde dans le Morvan, en Bourgogne, face aux paysages éventrés, aux coupes rases qui détruisent en une journée des belles forêts mixtes de feuillus, remplacées par des plantations de résineux en monoculture. C’est pourquoi plusieurs associations locales, telle que Adret Morvan, avec l’aide de SOS Forêt et de Canopée, ont organisé le 17 novembre 2019 une «action géante, surprise et non violente». Plus de 500 personnes ont exprimé leur opposition totale à cette pratique témoin de l’industrialisation de la gestion forestière, de l’intérêt économique à court terme au détriment du climat, des paysages, de la biodiversité, de l’eau. Elles ont demandé l’interdiction de coupes rases. «Ce sont des pratiques agricoles. On plante des champs d’arbres», s'indigne Frédéric Beaucher, président du groupement forestier du Chat sauvage qui rachète des parcelles menacées d’enrésinement, grâce à la participation financière de nombreux citoyen·nes. «On a besoin de forêts vivantes qui stockent du carbone. Même si on replante derrière, il faudra des dizaines d’années pour que cela fasse effet», avertit Sylvain Angerand, fondateur de Canopée Forêts vivantes. Les douglas, massivement plantés dans la région, n’auront pas l’occasion de remplir leur fonction de puits de carbone car ils seront coupés trop jeunes, après 35 ou 40 ans. Selon Sylvain Angerand, «dans le Morvan, c’est le pire du pire. Mais ce qui se joue actuellement concerne l’ensemble des forêts. Avec cette action, on veut poser la question du futur de la gestion forestière en France». Parmi les participant·es se trouvait la députée de La France insoumise, Mathilde Panot. Elle a pris l’initiative de créer une commission d’enquête parlementaire et citoyenne sur le sujet. «On peut inscrire dans la loi l’interdiction des coupes rases et décider démocratiquement de ce qu’on veut faire de nos forêts.» Cette action a reçu un très grand écho médiatique et on peut espérer qu’elle sera le début d’un grand mouvement national contre les coupes rases.

Pour plus d’informations: https://www.sosforet.org