Action de lettre contre l'exploitation des migrant-e-s en Andalousie

de Raymond Gétaz, EBF Schweiz, 5 juin 2011

Nous exigeons de bonnes conditions sociales partout, d'avantage encore dans la production Bio.

Depuis dix ans nous travaillons avec le petit syndicat des ouvriers agricoles SOC à Almeria et favorisons l'aide à l'entraide des migrants. Nous venons de recevoir un appel urgent de la part du SOC. Le syndicat nous demande de protester contre le licenciement sans motifs de collaboratrices marocaines dans la firme "Bio Sol Portocarrero". Pendant des années, ces femmes ont travaillé dans cette entreprise de production et de conditionnement de légumes Bio pour un salaire minimal et accompli des heures supplémentaires non payées – du travail à la chaîne où seul cinq minutes de pause étaient accordées pour boire de l'eau ou pour aller aux toilettes.

Les grands distributeurs suisses se fournissent aussi dans cette entreprise. Grâce au travail du SOC et aux articles de presse parus dans des journaux suisses, les conditions scandaleuses de cette entreprise ont été rendues publiques. Les grands distributeurs se sont sentis sous pression: en collaboration avec Bio Suisse, Coop a décidé d'intervenir dans le conflit en demandant des explications à l'entreprise, puis d'ar-rêter ses achats en attendant une réponse satisfaisante. L'association des entrepreneurs d'Almeria craint une réaction en chaîne des supermarchés. C'est une chance pour soutenir le SOC dans sa lutte contre l'exploitation des migrant-e-s. Pour ces raisons, nous vous prions d'envoyer les "lettres modèles" jointes à la firme Biosol Portocarrero et à l'association des entrepreneurs d'Almeria ASEMPAL.

Les adresses mail sont: biosol@biosolportocarrero.com et asempal@asempal.es