Voici la suite de l’entretien réalisé le 18 mars 2004 par Jean-Marie Chauvier avec Carine Clément1 . Observatrice-participante du mouvement social en Russie depuis le début des années 90, cette sociologue vit en permanence à Moscou depuis 2000 et sillonne le pays, les entreprises, les mouvements syndicaux et populaires.
Quelles sont les implications de l’entrée de la Russie dans l’OMC?
Il est difficile de répondre en deux mots à cette question. Aucune analyse de fond n’est entreprise sur ce problème. Il est acquis que la Russie DOIT intégrer l’OMC pour rejoindre le camp des pays normalement intégrés au commerce international. La population n’est pas informée et ne se préoccupe pas de ce problème, trop abstrait. Les économistes critiques qui alertent sur les risques (Mikhaïl Deliagine, Alexander Bouzgaline) insistent surtout sur les conséquences en termes de pertes d’emplois dans les secteurs non concurrentiels (automobile et agriculture surtout), sur la faiblesse du secteur bancaire et d’assurances risquant de passer sous contrôle étranger, sur l’inacceptabilité des exigences occidentales de libéralisation des prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Les menaces sur le système d’éducation, la santé et les services communaux ne sont presque pas évoquées, peut-être parce que la privatisation y progresse déjà de façon feutrée depuis des années. Cependant, sans publicité, les transformations exigées de l’OMC sont déjà en train de se produire: augmentation du prix des services communaux et de l’électricité, privatisation rampante de ce secteur, réforme de l’éducation et de la santé, adaptation de la législation et droits de douanes mis aux normes sur la plupart des produits. Les Occidentaux restent cependant timides dans leur entrée sur le marché russe, sans doute par méfiance politique et méconnaissance des règles du jeu réelles (où les ressources administratives, c’est-à-dire les soutiens politiques, jouent un rôle de premier ordre). Leur présence progresse néanmoins, en premier lieu dans les secteurs les plus rentables (British Petroleum, par exemple, dans le pétrole, GDF dans le gaz, Siemens et bien d’autres dans les télécommunications, Marlboro et toutes les grandes multinationales américaines dans l’industrie alimentaire...).
Quelles ont été les manifestations récentes, les effets concrets de la libéralisation économique en Russie? Il a beaucoup été question du nouveau code du travail, de la réforme du logement et des services communaux: où en est-on, et quelles sont les prochaines étapes prévues?
La réforme du code du travail a surtout eu pour conséquence l’affaiblissement (pour l’instant mesuré) des syndicats alternatifs et le rétrécissement des possibilités d’action légale: sauf en cas de non-paiement avéré des salaires, la grève est pratiquement rendue impossible et les procédures de règlement des conflits du travail ont été complexifiées. Enfin, les formes de sous-salariat ont été légalisées (contrat à durée déterminée, temps partiel, double emploi, contrat de droit privé, sous-traitance de tâches...). Dans le domaine des relations de travail, la loi et l’appel à la régulation de l’Etat deviennent un instrument presque inutilisable.
La réforme de la gestion des logements et services communaux ne fait que commencer. Le gouvernement a en partie perdu la première bataille sur ce thème très sensible pour la population (qui ne survit pour la plupart que grâce à des dépenses relativement modérées de logement, d’eau et d’électricité), enlevant de son projet de l’an passé la plupart des points impopulaires. Mais le nouveau code du logement doit être discuté dans les mois qui viennent et ne manquera pas de relancer la dynamique de la libéralisation des prix et de la privatisation des services. Les oligarques, Anatoli Tchoubaïs en tête 2, ont déjà investi le secteur. De plus en plus de communes sous-traitent déjà la gestion de leurs services à des firmes privées.
Certaines villes résistent mieux que d’autres grâce à la mobilisation sociale. Par exemple, à Astrakhan, le «Soviet de solidarité sociale», une coalition de divers syndicats, partis politiques et associations, a obtenu la révision à la baisse des tarifs communaux, déclarés artificiellement élevés par les tribunaux. Mais, en l’absence de mobilisation, les tarifs (eau, électricité, chauffage) décollent. En l’espace d’un an, ils ont en moyenne triplé. Peu d’informations parviennent à la population sur les prochaines réformes, mais le projet de baisse (d’un tiers pour le moment) de l’impôt social a déjà été adopté en première lecture par la précédente Douma, ce qui signifie une diminution importante des ressources pour le paiement des retraites, la santé publique et les allocations sociales.
Le système de retraite par capitalisation a déjà en grande partie remplacé le système solidaire, sans réelle garantie d’Etat de la valeur des pensions (au-delà d’un seuil très minimal).
D’autres réformes se préparent dans les secteurs de la santé et de l’éducation: diminution des subsides d’Etat, transfert de coûts supplémentaires (mais non de revenus) aux régions, privatisation rampante et encouragement à la concurrence entre écoles et entre hôpitaux, ainsi qu’à leur rentabilité.
Enfin, la réforme de la grille des salaires des salariés du secteur public (enseignants, médecins, travailleurs de la culture, du social...) est relancée, ayant achoppé l’année dernière sur l’opposition des syndicats de ces salariés, tous unis pour l’occasion. Il s’agit, là encore, de diminuer les obligations et garanties de l’Etat central dans la rémunération de ses salariés: diminution du salaire minimum garanti par l’Etat, introduction du salaire au mérite (mesuré par qui?), renforcement de la différenciation des salaires (entre régions, entre enseignants d’une même école, entre les diverses catégories de salariés).
Bref, la ligne générale est clairement ultra-libérale et anti-sociale: rétraction de l’Etat qui abandonne son rôle de régulateur pour laisser jouer les intérêts privés, privatisation du secteur public, réduction des dépenses sociales, diminution des salaires pour les employés du secteur public, différenciations régionales et individualisation des statuts salariés, rétrécissement des possibilités d’action collective.
Vladimir Poutine se prévaut cependant de combattre la pauvreté, qui serait déjà en voie de résorption, grâce à la forte croissance des dernières années. Ce discours «social» est sans doute populaire en Russie. Qu’en est-il sur le terrain?
Il me semble que le tableau général de la politique sociale que je viens de tracer est suffisamment éloquent. La rhétorique de Poutine est évidemment à l’opposé de sa politique, il ne perd pas une occasion (surtout en période électorale) de répéter son attachement au bien-être de la population russe. Concernant les chiffres officiels, ils notent effectivement une hausse des revenus et des salaires réels de la population depuis le krach de 1998.
Cependant, le niveau de vie d’avant les réformes (1991) est encore loin d’avoir été restauré. De plus, si la frange moyenne des salariés (secteur bancaire et financier, ressources naturelles, salariés des grandes villes) voit ses revenus augmenter, le pourcentage de pauvres (aux revenus inférieurs au minimum vital lui même sous-évalué – à peu près 60 Euros/mois) reste constant: autour du quart de la population. Or que fait le gouvernement pour «lutter» contre cette pauvreté? Il continue à démanteler le système de protection sociale et à abaisser les allocations, aides ou garanties destinées aux catégories les plus démunies (retraités, enseignants et médecins, en particulier des campagnes, jeunes étudiants, femmes seules, chômeurs). La pension de retraite moyenne atteint à peine le minimum vital pour personnes âgées, soit moins de 50 euros/mois, les allocations pour enfants représentent 5% de ce minimum, les bourses d’études et les allocations de chômage 8%. La panoplie des soins médicaux assurés gratuitement (sur le budget de l’assurance médicale obligatoire) fond comme neige au soleil. Les charges communales et les dépenses de logement croissent très rapidement, absorbant une grande partie du salaire. Les projets de réforme en discussion ne font qu’accélérer cette tendance au désinvestissement de l’Etat du secteur social au profit de la débrouille individuelle et de l’assurance privée.
Il n’y a donc guère que le discours qui soit «social». Pourtant, et c’est encore un paradoxe, la population ne perçoit pas le pouvoir comme responsable de la détérioration du niveau des garanties et services sociaux. La plupart porte son mécontentement sur le pouvoir local (dont les ressources fiscales ont diminué sous Poutine), sur des figures oligarchiques haïes, comme le dirigeant du grand trust de l’énergie Tchoubaïs, sur les fonctionnaires, enseignants ou médecins corrompus, etc. De Poutine, on ne retient que son discours. Seules de vastes campagnes visant la révision de tel ou tel projet de réforme initié par le gouvernement parviendraient à modifier cette vision des choses. Pour l’instant, elles ne se produisent pas, les partis politiques, syndicats ou associations qui pourraient les mener étant trop affaiblis et trop divisés.
Toute la presse chez nous, même la plus critique envers Poutine, fait valoir les succès économiques des années Poutine, tout en soulignant le fait qu’ils sont largement redevables à la hausse du prix du pétrole exporté. Mais au-delà de l’afflux des pétrodollars, on parle aussi d’investissements productifs, de véritable relance de secteurs comme l’aéronautique, l’armement, l’agro-alimentaire. Y a-t-il seulement «embellie» fragile ou déjà relance économique?
Il m’est difficile de répondre sur ce point, n’étant pas spécialiste de la question. Il me semble tout de même qu’une partie au moins du redressement économique n’est pas liée aux variations du cours du pétrole. Certaines entreprises dans lesquelles nous effectuons nos recherches se modernisent réellement et investissent dans l’appareil productif et l’amélioration de la qualité. Le secteur militaro-industriel semble également profiter de l’inflexion politique imprimée par Poutine de soutien à la puissance militaire russe. L’agro-alimentaire se porte également de mieux en mieux, mais pour d’autres raisons: la majorité des entreprises de ce secteur sont déjà passées sous contrôle de transnationales étrangères. Les facteurs d’embellie sont donc variés, ce qui peut porter à l’optimisme. En tout cas, même si l’évasion des capitaux n’a pas cessé, il semblerait que les investissements dans l’économie intérieure progressent, en partie du fait de la stabilisation politique, en partie du fait de la politique d’allègement de la pression fiscale et, sans doute, des réformes libérales dans leur ensemble.
Sur cette même question, à part la rente pétrolière et les revenus ou les investissements qu’elle génère, est-ce qu’on entrevoit un coup d’arrêt à la régression structurelle, de l’équipement technique, des infrastructures, de la recherche, de l’éducation?
Je voulais justement préciser que la reprise économique s’effectuait à un rythme lent, et surtout sans réelle transformation des conditions structurelles du développement économique. Le manque de main-d’oeuvre qualifiée se fait de plus en plus sentir, le système technique d’éducation connaissant une crise encore plus profonde que le système général. Les dépenses d’Etat pour l’éducation diminuent. Les équipements techniques continuent à vieillir, plus de 70% d’entre eux sont considérés comme devant être remplacés. Les catastrophes technologiques (incendies à la tour d’Ostankino, à l’université de l’Amitié des peuples de Moscou, incidents dans des orphelinats, des écoles, naufrage du Koursk...) qui se multiplient sont là pour nous rappeler la dure et alarmante réalité. Les crédits d’Etat accordés à la recherche diminuent constamment, malgré là encore les belles paroles du président. La politique dans ce domaine vise à obtenir le financement de la recherche par les groupes économiques. Enfin, concernant les infrastructures, la progression du coût du gaz et de l’électricité pèse toujours plus sur les coûts de l’industrie de transformation. Le coût des transports augmente également, et la future privatisation de ce secteur ne va sans doute pas arranger les choses...
Peut-on parler de «démocratie» antérieure qui serait en régression sous Poutine, alors que régressent depuis tant d’années les droits sociaux, les possibilités d’accès des couches populaires à l’éducation, aux soins de santé, au partage du pouvoir? Comment les «Russes d’en bas» ressentent-ils cette question de la «démocratie», des «Droits de l’Homme» et des «Libertés»? On peut supposer qu’ils ne sont pas à 100% sur la même longueur d’onde que les libéraux de Moscou, les associations de la «société civile» qui se mobilisent pour le patron de Youkos?
A l’exception de ces quelques «libéraux» dont tu parles (le mouvement de défense des droits de l’homme de Lev Ponomarev, le Parti radical de Khramov 3), personne ne se mobilise pour la libération de Khodorkovski. Son emprisonnement paraît sinon normal (même si injuste par rapport à tous les oligarques qui mériteraient autant que lui le même sort), du moins insuffisant à prouver «l’autoritarisme» du pouvoir que plusieurs pans de la société civile, en particulier de l’opposition de gauche, ressentent déjà depuis plusieurs années.
La question de la menace à la démocratie, étant donné le discrédit du mot et des valeurs qui l’entourent, n’est pas propre à créer une mobilisation sociale. Pour caricaturer à l’extrême, le combat pour la démocratie est perçu comme un jeu d’intellectuels ou d’hommes politiques bien pensants et repus, complètement déconnectés des préoccupations des Russes en général.
Quant à la mouvance de gauche oppositionnelle, elle ne reste pas indifférente au problème, mais ne centre pas son combat sur cet aspect des choses. Des initiatives proviennent de cette mouvance pour relier la régression démocratique à la régression sociale et à des thèmes concrets touchant à la vie quotidienne des gens. Une réanimation de la société civile me semble en effet passer par un recentrage des activités citoyennes et militantes sur des thèmes concrets préoccupant réellement la population. Les grands discours ne passent plus, les mots sont usés ou piégés par leur emploi démagogique, que ce soit par le pouvoir ou le parti communiste de Guennadi Ziouganov.
Il est aussi beaucoup question de l’apathie sociale, de l’apolitisme ou de l’anti-politisme, du repli sur la sphère privée, est-ce que tout le potentiel d’initiatives sociales de la perestroïka et du début des années 90, ou encore des mouvements des années 1997-98 est épuisé? Est-ce que le climat de désespérance et d’insécurité fait le lit de l’appel à la personnalité autoritaire, au «Père» ou à la dictature? Quelles sont, dans ces conditions, les perspectives d’une «gauche» sociale et politique, radicalement contestataire ou simplement «social-démocrate»?
La Russie connaît effectivement une période d’intense apathie sociale, même par rapport au niveau moyen de mobilisation sociale en Russie, déjà fort bas. Je ne pense pas qu’on puisse parler d’appel à une personnalité autoritaire, ni même au père, même si ces images correspondent en partie à la réalité. Conjuguée en mesures concrètes, la politique de Poutine n’est guère populaire, c’est son image qui l’est, la représentation qu’il donne.
En fait, il me semble que la société «d’en bas» profite de la stabilisation économique et politique pour reprendre ses marques et se préoccuper essentiellement de l’amélioration de la situation matérielle individuelle de chacun. En guise de boutade, certains militants de mon entourage aiment répéter qu’on «va se taper du Poutine pendant au moins 30 ans». Les milieux militants de gauche sont très désemparés: il y a à la fois une conscience de l’urgence à agir et à se mobiliser contre les réformes à venir et contre la montée de l’autoritarisme, ainsi qu'un sentiment de l’impossibilité du défi, en raison de la passivité ambiante, de la répression croissante et des faux-semblants démagogiques du pouvoir.
Toutes les associations, partis et syndicats sont touchés par cette crise de la mobilisation. Les associations de défense des droits de l’homme, traditionnellement peu portées sur le militantisme actif, commencent peut-être à prendre davantage le chemin de la rue contre la menace autoritaire et la guerre en Tchétchénie, mais elles ne sont guère suivies. Quant aux syndicats, la confédération ex-soviétique (FNPR) continue à servir de partenaire exclusif et conciliant au pouvoir. Les syndicats alternatifs connaissent de plus grandes difficultés à mobiliser les salariés et à agir au niveau de l’entreprise, mais ils deviennent plus actifs sur le plan politique général: beaucoup s’apprêtent à se coaliser dans une fédération syndicale, certains sont partie prenante de la formation d’un nouveau parti.
A l’initiative de certains leaders syndicaux se profile l’idée de campagnes solidaires sur des contre-projets de nature sociale. Les petits groupes militants anarchistes, écologistes, altermondialistes, associatifs, etc., connaissent plutôt une période de développement relatif, une partie (infime encore) des jeunes se radicalisant à mesure que leurs perspectives d’avenir se réduisent et que s’impose un sentiment de révolte à l’égard du régime poutinien. Quant aux partis politiques parlementaires, ils sont très affaiblis du fait de la monopolisation du terrain par le parti du pouvoir.
Parmi les plus militants, on peut évoquer Iabloko, en particulier les jeunes, et le parti communiste de Ziouganov (PCFR). Mais ce dernier subit une grave crise et a amplement montré qu’il était incapable de mener une mobilisation durable et constructive qui ne se résume pas à des manifestations-processions traditionnelles assaisonnées de slogans généraux sur le «régime anti-populaire». Après la rude défaite subie lors des dernières élections parlementaires, où le PCFR a perdu la moitié de ses sièges, de rudes débats ont lieu en son sein, qui pourraient déboucher sur l’éviction de Ziouganov, mais plus probablement conduiront au départ de certaines fractions. Au sein de la mouvance de gauche, on trouve des groupes plus actifs sur le terrain: jeunes trotskistes ou communistes de différentes tendances. Ceux-ci se sont rassemblés dernièrement dans un «front de la jeunesse de gauche», à l’initiative duquel ont été organisées des actions appelant au boycott des élections présidentielles et dans le cadre duquel se prépare, par exemple, l’action «contre l’impérialisme» (contre l’occupation en Irak, Tchétchénie, Palestine).
En bref, ce n’est pas encore le vide dans l’opposition de gauche à Poutine. Peut-être même, au total, peut-on parler d’une certaine redynamisation. Mais la période actuelle est plutôt marquée par le désarroi et la réorganisation, les uns et les autres groupes cherchant la voie à suivre. Surtout, malgré certaines dynamiques de regroupement, la mouvance de gauche reste très divisée et préoccupée de débats idéologiques peu en lien avec la réalité des problèmes. La réussite de campagnes de masse, dont personne ne nie la nécessité mais dont les contours restent flous, montrera si un espace peut se structurer sur le long terme, avec la participation de toutes les tendances et en lien avec la population. Il me semble que l’avenir de la société civile se joue plutôt autour de cet enjeu qu’autour de celui de l’apparition d’un nouveau parti de gauche. La voie de la politique institutionnelle et officielle est complètement bouchée par la monopolisation du champ aux mains du Kremlin, ainsi que l’illustre, à l’occasion de la campagne présidentielle, la façon dont Sergueï Glazev (économiste de gauche, désormais ex-leader du bloc Rodina et ex-figure populaire au sein de la population à la sensibilité de gauche) vient d’être rayé des écrans de télévision et traîné dans la boue (accusation de collaboration avec les oligarques de type Berezovski, de non-patriotisme, de corruption, etc.). Glazev s’est simplement montré coupable de s’être présenté aux élections sans l’assentiment du Kremlin... Bref, l’avenir de la gauche en Russie se joue dans les redéploiements qui vont s’opérer sur le terrain de la lutte sociale, accompagnée par des regroupements politiques nouveaux. C’est une voie longue et escarpée, entre le renforcement durable du régime poutinien et les risques de dérives nationalistes.
- Section russe du Parti Radical Transnational. (Panella, Bonino, Dupuis etc…)