Procès à l’encontre de l’entreprise de travail temporaire Terra Fecundis
Autrefois, la majorité des travailleur·euses saisonnier·es en France étaient espagnols et portugais. Plus tard, illes ont été remplacé·es par des Nord-Africain·es, en Provence principalement venu·es du Maroc. Illes étaient «autorisé·es» à travailler pour un patron avec un contrat saisonnier de six à huit mois, auquel illes étaient complètement lié·es. Ces contrats existent encore aujourd’hui, mais ils sont devenus moins importants. Aujourd’hui, la majorité des travailleur·euses agricoles sont placé·es par des entreprises basées dans d’autres pays européens, notamment en Espagne. La plus importante société de services pour la France, Terra Fecundis, est officiellement basée à Murcie et nous avons déjà parlé dans ce journal de leurs pratiques effroyables.
L’Etat français est en procès contre cette société accusée d’avoir escroqué des prestations sociales, à hauteur de millions.
Des membres de l’équipe de recherche FINCA (Frontières, (Im)mobilisations et Néolibéralisme en temps de Covid dans l’Agriculture) et du Codetras (Collectif de défense des travailleur·euses étranger·es dans l’agriculture assistaient à l’audience devant le Tribunal judiciaire de Marseille du 17 au 21 mai 2021 visant les sociétés du groupe Terra Fecundis, les gérants et leurs représentants en France. La tenue du procès a été l’occasion d’organiser simultanément une soirée de discussions et de témoignages sur le thème «Combattons l’exploitation des travailleur·euses étranger·es dans l’agriculture», suivi le lendemain d’un rassemblement «Pour une égalité des droits entre les travailleur·euses».
Vous pourrez trouver le compte-rendu complet de ce procès (ici).
Peter Gerber, CODETRAS, Collectif de Défense des Travailleurs Saisonniers: